01-09-2016 22:00 - Boghé : Signature d’un protocole d’accord sur l’assainissement entre la Commune et la diaspora
Journal Le Terroir - Le Maire de la commune de Boghé, M. Dia Hamady Hachimiou, accompagné de M. Lam Aliou, 1er Adjoint, a signé ce mercredi 31 août 2016 dans la salle de conférences de l’Hôtel de Ville, avec M. Dia Cheikh, Représentant de la diaspora boghéenne, un protocole d’accord d’un an renouvelable portant sur l’assainissement de la ville.
Ce projet de gestion durable des déchets dans la commune de Boghé se déroulera en deux phases :
La 1ère consiste à débarrasser la ville des déchets solides à travers une collecte régulière dans 59 villages ; la 2e consiste à élaborer une étude de faisabilité incluant la caractérisation des déchets solides, l’étude des impacts environnementaux et sociaux ainsi que la définition d’un modèle économique viable pour trouver une solution durable à la gestion des déchets.
Les ressortissants de Boghé et environs établis à l’étranger, représentés par MM. Ahmed Yahya DIALLO, Hamady LAM, Ibrahima N’GAÏDE et Cheikh DIA, agissant au titre de « Contributeurs Techniques et Financiers » et la Commune représentée par le Maire M. Dia Hamady, maître d’ouvrage, s’engagent à mettre en œuvre un plan d’action qui aboutira au renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de la mairie, la mise en place d’un service performant de collecte des ordures, le nettoyage régulier des dépôts sauvages avec l’aide des habitants qui doivent ainsi changer de comportements, la mobilisation de financements pour de nouveaux investissements pour une gestion durable des déchets, l’élaboration d’un système de suivi-évaluation des opérations.
Dans la mise en œuvre de ce dispositif, la diaspora appuiera et accompagnera la Municipalité dans la formation et l’équipement de ses personnels, la mobilisation des ressources financières et techniques, la nécessité d’adopter des comportements plus civiques en s’appuyant sur l’expérience acquise par le GRET et en étroite collaboration avec les OSC et les associations de jeunes et de femmes.
Quant au maître d’ouvrage, il mettra en place un service d’assainissement compétent doté de moyens humains et matériels, créera un service performant de collecte des déchets, procédera au nettoyage des dépôts sauvages, organisera des journées « ville propre » en collaboration avec la diaspora, le GRET et d’autres partenaires techniques et financiers, identifiera les sources de financements possibles et des études de faisabilité pour une solution durable des déchets solides.
Sur un autre volet, le protocole précise que « les paiements de la diaspora s’effectueront dans un compte spécifique affecté à la Commune » et que « les achats et prestations des services financés par la diaspora doivent faire l’objet d’une mise en concurrence entre les prestataires conformément aux procédures de passation des marchés ». La commune est tenue d’établir un rapport trimestriel des dépenses engagées avec des réalisations effectives. Chacune des parties « se réserve le droit de suspendre sa collaboration en cas de non-respect des engagements ».
Ce projet d’un coût estimé à 117 160 000 UM pourrait sans nul doute résoudre d’une façon pérenne l’épineux problème de la gestion des ordures qui constitue un véritable casse-tête pour les communes urbaines en raison du manque de moyens mais aussi et surtout du comportement des populations. Des expériences ont été tentées dans le passé en appui avec des OSC et des ASC de jeunes mais elles n’ont pas abouti à des résultats concluants. Ce projet ambitieux mérite le soutien de tous (citoyens de la commune, ASC, société civile, principaux producteurs d’ordures tels que les ménages, les commerçants, les tailleurs, les bouchers etc.) pour garantir à la cité un environnement et un cadre de vie sains.
Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
La 1ère consiste à débarrasser la ville des déchets solides à travers une collecte régulière dans 59 villages ; la 2e consiste à élaborer une étude de faisabilité incluant la caractérisation des déchets solides, l’étude des impacts environnementaux et sociaux ainsi que la définition d’un modèle économique viable pour trouver une solution durable à la gestion des déchets.
Les ressortissants de Boghé et environs établis à l’étranger, représentés par MM. Ahmed Yahya DIALLO, Hamady LAM, Ibrahima N’GAÏDE et Cheikh DIA, agissant au titre de « Contributeurs Techniques et Financiers » et la Commune représentée par le Maire M. Dia Hamady, maître d’ouvrage, s’engagent à mettre en œuvre un plan d’action qui aboutira au renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de la mairie, la mise en place d’un service performant de collecte des ordures, le nettoyage régulier des dépôts sauvages avec l’aide des habitants qui doivent ainsi changer de comportements, la mobilisation de financements pour de nouveaux investissements pour une gestion durable des déchets, l’élaboration d’un système de suivi-évaluation des opérations.
Dans la mise en œuvre de ce dispositif, la diaspora appuiera et accompagnera la Municipalité dans la formation et l’équipement de ses personnels, la mobilisation des ressources financières et techniques, la nécessité d’adopter des comportements plus civiques en s’appuyant sur l’expérience acquise par le GRET et en étroite collaboration avec les OSC et les associations de jeunes et de femmes.
Quant au maître d’ouvrage, il mettra en place un service d’assainissement compétent doté de moyens humains et matériels, créera un service performant de collecte des déchets, procédera au nettoyage des dépôts sauvages, organisera des journées « ville propre » en collaboration avec la diaspora, le GRET et d’autres partenaires techniques et financiers, identifiera les sources de financements possibles et des études de faisabilité pour une solution durable des déchets solides.
Sur un autre volet, le protocole précise que « les paiements de la diaspora s’effectueront dans un compte spécifique affecté à la Commune » et que « les achats et prestations des services financés par la diaspora doivent faire l’objet d’une mise en concurrence entre les prestataires conformément aux procédures de passation des marchés ». La commune est tenue d’établir un rapport trimestriel des dépenses engagées avec des réalisations effectives. Chacune des parties « se réserve le droit de suspendre sa collaboration en cas de non-respect des engagements ».
Ce projet d’un coût estimé à 117 160 000 UM pourrait sans nul doute résoudre d’une façon pérenne l’épineux problème de la gestion des ordures qui constitue un véritable casse-tête pour les communes urbaines en raison du manque de moyens mais aussi et surtout du comportement des populations. Des expériences ont été tentées dans le passé en appui avec des OSC et des ASC de jeunes mais elles n’ont pas abouti à des résultats concluants. Ce projet ambitieux mérite le soutien de tous (citoyens de la commune, ASC, société civile, principaux producteurs d’ordures tels que les ménages, les commerçants, les tailleurs, les bouchers etc.) pour garantir à la cité un environnement et un cadre de vie sains.
Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
Les
articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s)
et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité
