mardi 25 juillet 2017

Le Meeting populaire d’Aleg de l’Upr : les amendements constitutionnels du 5aout 2017.







Les habitants de la Wilaya du Brakna fidèles  et partisans du OUI aux amendements constitutionnels  se sont retrouvés ce Lundi 24 Juillet 2017 à Aleg capitale régionale.
Une marée humaine issue des départements : de Boghé, Aleg, Bababé et M’bagne, Maqtar Lahjar.

Le président Mohamed  Ould Abdel Aziz  a présidé cette manifestation publique  en présence de Madame la ministre Khadijetou Mint M’Mbareck Fall (Ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères chargée des affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens à l’étrange, Mohamed ould Ouada ministre du transport,  l’ambassadeur Wagne Abdoulaye, Dia Moussa Alhousseini, Rassoul Khal commissaire adjoint au droit de l’homme, Mr Ba Adama Moussa PCA du laboratoire National d’analyse, le Fédéral du Brakna Mr Mohamed Ould Jahloul, le Député de Boghé Mr Sow Moctar Aliou, Mohamed El Hady Macina, Barro Mohamed( conseiller) président du parti UD, les Maires des communes du Brakna au complet, Thiam Dioumbar (conseiller à la présidence), Daha Mamadou Sy et des fortes délégations venues des villes de la wilaya parmi lesquelles : Boghé Escale sous la conduite de Mohamed El Hady Macina avec des banderoles écrits d’où on peut lire OUI aux amendements, votons oui, les différentes tendances de Nioly mobilisées parmi  eux :  Jarre ould Inalah,  Boghé Dow des jeunes de la tendance du Ministre de l’interieur Mr Diallo Mamadou Bathia  conduits  par Mr Baba Diya.  les communes de ould Birom, Dar el Avia, Dar El Barka, des notables : Ndiaye Daouda, Mbaye Demba Yéro (cadre) , l’ex ministre Ngaidé Lamine Cailloux, Ndiaye Saidou Yéro, la forte délégation du maire Ba Abdoulaye dit blé de Bababé, Sy Abdoulaye député de Mbagne et ses militants.

Apres la lecture du courant, la cérémonie débuta par l’intervention du maire d’Aleg qui a souhaité au président Mohamed Ould Abdel Aziz la bienvenue dans la Wilaya,  Wilaya  des hommes forts, accueillants et fideles.

Lui, succédant, le président Mohamed Ould Abdel a pris la parole, au milieu des hommes, femmes, vieux et jeunes engagés et déterminés : «  Nous sommes avec vous Mr le Rais,  en avant, oui pour le Référendum, nous gagnerons  »
 Des cris de joie, des tambours battants, des cris et paroles des artistes  qui chantent et  le nom de « AZIZ » bourdonne  dans les oreilles   de loin  la musique  qui loue  les qualités   Said el Rais  et  mêlés  aux cadences et rythmes  des tam-tams.
Le président de la république  dans son boubou blanc typiquement  mauritanien  a  expliqué d’une façon  explicite  sa vision pour  la Mauritanie.
Son attachement à ce pays.
Le président a exprimé un mot dans son intervention à Aleg, que la constitution c’est un texte qui n’est statique, figé mais plutôt  dynamique, on peut le changer en fonction des  besoins du pays et en fonction du contexte.
 Il a rappelé les principales réalisations dans les dernières années.
La Mauritanie a réalisé du point de vue académicien et universitaire, des performances macro économiques notables, malgré les conjonctures économiques  nationales et  internationales marquées par des crises économiques et énergétiques, sécuritaires, le pays demeure toujours face à des contraintes pour relever ces défis,   pour une croissance économique inclusive au profit des citoyens mauritaniens, il reste beaucoup à faire.
Le référendum touche les points vitaux de ce pays.la politique de fusion entre le rôle du médiateur de la république, le haut conseil islamique, le haut conseil pour la Fatoua et recours gracieux c’est la politique de réunification ou de fusion  entre les différents  départements, c’est  la politique  qui a son sens et ses  états sur le plan économique et sur le plan administratif.
Pourquoi disperser ces forces quand on a les capacités de mettre ensemble pour aller directement vers l’objectif visé, c’est une bonne chose dans la mesure, elle permet conserver de l’argent,  a des retombés, c’est une façon également beaucoup plus facile de gérer et d’administrer  ces mêmes départements. 
Le  président  a parlé  Des améliorations au drapeau national pour valoriser les sacrifices consentis par les martyrs de la résistance nationale et encourager l’esprit de sacrifice pour la défense de la patrie   Il est nécessaire, a ajouté, de procéder à la modification de l’hymne national de manière à préserver l’attachement à notre religion (Islam) et à introduire une charge de patriotisme et de valorisation les symboles de l’Etat.
 Et  de procéder à la modification de l’hymne national de manière à préserver l’attachement à notre religion (Islam) et à introduire une charge de patriotisme et de valorisation les symboles de l’Etat.
 En ce qui concerne,  la symbolique forte des bandes
Rouges à ajouter au Drapeau, sont un hommage à nos martyrs et que désormais l’atteinte aux intérêts de la Mauritanie, et particulièrement à son intégrité (territoriale ou autre) sont une ligne rouge.
Le nouveau drapeau sera donc un hymne aux sacrifices consentis et à consentir dans l’avenir.
La suppression  du  Sénat  est salutaire,  dira le président, elle réduira les dépenses colosses du pays.
Le Rais en fin va exhorter la population à ne pas écouter les inutiles et voter massivement pour un OUI le 5 aout.
Pour certains politologues et fervents partisans du OUI  que nous avons tendu  nos micros,   ils  sont  dit  que  « Le référendum, en tant  qu’outil de Démocratie a deux visages ; ceux qui  veulent  le référendum et ceux qui ne le veulent pas.
 Quelle raison ont –ils ?
Ceux qui le veulent leur raison est très simple.
Le peuple est souverain, il faut que le peuple choisisse.
 Le fait de donner au peuple la possibilité de choisir c’est déjà un acquis pour le peuple. Personne ne peut empêcher le peuple de choisir.
 Ceux qu’ile ne veulent pas la mesure  est simple. Ne pas voter.
C’est déjà un acquis pour le peuple.
 Personne ne peut empêcher le peuple de choisir.
Ceux qu’ile ne veulent pas la mesure  est simple ne pas voter est aussi démocratie ».
Une forte mobilisation des femmes de Boghé, Aleg, Maqtar Lahjar, Bababé et de Mbagne.

Albert Camus Diop