lundi 18 juillet 2016

Interview avec Ngaide Adama Titulaire d’un DESS à l’université Senghor d’Égypte. Ressortissant de Boghé.



Interview avec Ngaide Adama Titulaire d’un DESS à  l’université Senghor d’Égypte.
Ressortissant de Boghé. 
Hebdomadaire- Mauritanoix : Pour ceux qui ne connaissent pas Adama Ngaidé, qui êtes vous-même si ce n’est pas aise de parler de soi ?

Mr Ngaide Adama : Je suis Adama Ngaide. Boghé vivant aux USA voilà une décennie et ½. Je suis titulaire d’une Maitrise de l’ISS (Première promotion). Et pour la petite histoire, j’ai aussi goutte u racisme d’état comme la majorité écrasante des noirs. Second de ma promotion, le major et moi avions été privés d’une formation de 3e cycle à Nice en 1990 ; Le chef de département d’alors (un tunisien, El Aouni Fredj) nous avait officiellement annoncé l’octroi automatique de bourses aux deux premiers de chaque filière ! Le directeur de l’ISS de l’époque, un Diediouba d’Aleg Mohamed Ould Hamed, qui fut le directeur du Port de Nouakchott nommé par SIDIOCA, a fait volatiliser les bourses. Il venait d’évincer Feue Mme Ba dite Simone deux mois seulement avant la sortie de la première promotion. Je suis aussi titulaire d’un DESS de l’Université Senghor d’Egypte en 1999 et d’un MBA en 2013 ici à New-York.
Actuellement je poursuis des études dans la prestigieuse école de la VIE. Une école de laquelle j’ai beaucoup appris et je dans laquelle j’apprends chaque jour. Cette école est l’une des plus passionnantes. Elle part de la famille, en passant par la ville d’où on est né, et quand on lui prête l’oreille et l’esprit (cette école), cette école t’enseigne et te renseigne sur l’exil quand tu es au contact des nôtres ici mais aussi des autres. C’est une école tres prestigieuse, complexe, et pleine d’enseignements et je me bats pour sortir de cette école la tête haute a l’image de nos martyrs assassinés. Insha Allah
Hebdomadaire- Mauritanoix : Vous êtes un citoyen Mauritanien et un grand intellectuel, Mr Ngaidé  vous militez dans quel parti politique ?
Mr Ngaide Adama : Aucun. J’ai suspendu toutes mes activités politiques au sein de l’AJD-MR au lendemain de leur entrée dans la « majorité présidentielle ».
Hebdomadaire –Mauritanoix : c’est  la seule raison ?
Mr Adama Ngaide : Vous savez la décision de travailler avec un adversaire n’est pas, en soi, mauvaise mais elle indique quelque part une compromission au sens positif du terme d’où la nécessité d’engager un débat interne avant de prendre toute décision stratégique ou tactique de cette nature. Ensuite toute stratégie a pour effet de générer un résultat dans le court, le moyen ou le long terme par rapport au projet de société que s’assigne un parti. Et dans le cas d’espèce, à mon avis, l’AJD-MR a faute par excès de confiance en elle et par naïveté. D’ailleurs la raison ayant présidée a leur départ en dit long. Il eut été préférable de poser des préalables avant d’embarquer dans une « majorité » qui fonctionne selon l’humeur du chef.
Par exemple, l’AJD-MR aurait dû exiger, pour se convaincre de la bonne volonté de Ould Aziz, une panoplie de mesures, a effets immédiats, dans le domaine, entre autres, de l’enrôlement, de l’audio-visuel, des réfugiés, du crédit agricole, de l’école. En effet, l’état, tout état, est capable de prendre des mesures a effet immédiat pour donner une preuve irréfragable de sa volonté politique. Tel n’a pas été le cas et c’est inadmissible pour un parti politique. Dans un parti le débat interne, la démocratie interne et la communication verticale et horizontale doivent être des valeurs. Un parti doit absolument miser sur sa vie à l’interne pour pouvoir affronter les défis nationaux et internationaux. Un leadership s’investit a faire vivre un parti via les instances, les démembrements et les cadres avec des hommes et des femmes convaincus.
Personnellement je pense que ce fut une erreur politique qui a impacté gravement sur la vie du parti. Mais je reste convaincu que le projet de société et la qualité intellectuelle et humaine de beaucoup de ses cadres est sans commune mesure plus utile dans l’opposition que dans le pouvoir.
En outre, l’entêtement à participer à toutes les joutes électorales me semble être une mauvaise stratégie pour la simple raison que toute participation à une élection devrait être analysée à l’aune du contexte de l’élection, aux enjeux nationaux et régionaux visés par le pouvoir, aux impact réel sur la vie et les objectifs du parti d’autant plus que l’AJD-MR reste convaincue que la question de la cohabitation reste l’enjeu et non pas l’élection en tant que telle.
Hebdomadaire-Mauritanoix : quelle analyse faites-vous Mr Ngaidé, de la situation  Economique et politique  du Pays ?
Mr Ngaide Adama : Il serait fallacieux et malhonnête de dire que la situation politique et économique est bonne ou qu’elle présage d’un avenir radieux pour la Mauritanie comme le chantent les adeptes du pouvoir. A moins d’un miracle, notre pays s’achemine droit vers une crise grave. Celle d’une éventuelle instabilité qui couterait très cher au pays. Il est important de dire que si rien ne va en politique, rien n’ira en économie tellement que la nécessite d’avoir des institutions et de garantir les droits sont inhérents du développement économique strict. A mon avis tout progrès commence par un effort sur soi puis un effort prégnant de la collectivité.
En premier lieu, l’élite qui dirige à nécessairement besoin de comprendre que son rôle est de garantir un état de droit pour mettre ce pays dans son encensoir. Le rôle d’un état, son gouvernement de façon particulière, ne doit jamais consister à creuser l’abcès entre les communautés. Au contraire, il doit absolument apprécier le désir des mauritaniens qui demande plus de droit. Et c’est à l’élite dirigeante de montrer l’exemple en ayant le courage de prendre ses responsabilités en acceptant l’héritage douloureux et intangible accumulé au fil des années. Que ce soit en 1966, 1986, 1897, 1989, 1991, toutes ces années (et j’en oublie) ont été des années ou l’état mauritanien a failli à sa mission. Après 56 ans de souveraineté, on sent le désir des mauritaniens à s’émanciper, leur demande croissante pour un état de droit. Or, cet état, ce monstre actuel s’arc-bouté sur une des principes qui de gestion inéquitable et déséquilibrée du pays. Les mauritaniens n’ont pas accès au droit et n’ont aucune ressource institutionnelle pour demander des comptes à l’élite dirigeante. La majorité des mauritaniens ne peuvent plus accepter d’etre gérés de la façon dont l’état gère le pays. Il y’a du racisme a tous les niveaux d’activités (politiques, économiques, sociales, culturelles avec comme initiateur l’état. Seule la communauté, la communauté arabe, est servi et ce qui nous a conduit là où on est aujourd’hui avec les massacres infligés à la seule composante noire par les « services de l’ordre » de l’état d’où la forte demande sociale défendue par beaucoup de negro-mauritaniens, celle du droit, de l’égalité et d’une intégration effective dans l’espace étatique, toutes choses qui constitueraient, à mon humble avis, le casus-belli contre ce monstre raciste flanqué de ses forces esclavagistes et féodales. Au lieu de s’attaquer aux vraies problématiques nationales, l’état mauritanien se lance dans les arrestations de militants de l’IRA, l’expulsion de Tariqh Ramadan pour plaire à l’occident, entre autres bouc-émissaires.
L’économie mauritanienne ne peut pas décoller sans une structure étatique stable, un état de droit régit par des règles et qui garantirait les droits fondamentaux vitaux à ses populations.
C’est John Kenneth Galbraith qui disait que toute puissance économique a besoin de fortes institutions pour s’établir et se perpétuer. Que ce soit dans les secteurs primaires, secondaires ou tertiaires, des risques énormes pèsent lourdement à cause des politiques sectorielles initiées dans le seul objectif de subtiliser les retombées aux populations. Par exemple, dans le secteur des mines, tous les business qui s’y développent appartiennent à une catégorie de familles connues par les mauritaniens. Idem pour tous les autres secteurs. La prépondérance de la corruption devenue systémique et conçue par l’état et ses institutions est de nature à sacrifier l’économie et le pays et ses ressources pour plusieurs générations. Idem dans le secteur agricole, la ruée vers les terres arables se justifie uniquement par la décision de l’état à favoriser la création de la richesse chez la composante arabe. Les usagers et les propriétaires des domaines ne bénéficient nullement d’appuis stratégiques pour les aider à devenir des opérateurs économiques. Au contraire l’état par le truchement des noirs de la vallée veut forcer la main aux paysans pour accepter l’expropriation foncière au profit des arabes. Aucune chance d’épanouissent, de création de la richesse locale au profit populations de la vallée. Je peux continuer la liste, elle est tres exhaustive. Dans cette dynamique, la Mauritanie ne peut jamais se développer sans une refonte de l’état qui est nécessaire pour booster et soutenir un effort national de réconciliation. La mauvaise cohabitation est un frein.
Hebdomadaire - Mauritanoix : BIRAM est aux états unis qui honore une fois  encore L’IRA ? quelle appréciation faites vous de L’IRA ?
Mr Ngaide  Adama : L’IRA est une organisation utile et qui doit être soutenue par tous les êtres humains et les états de droit. Il mène un combat majeur pour l’équité et la justice entre les êtres humains. C’est l’occasion de remercier les USA pour les distinctions accordées à l’IRA. L’esclavagisme ne répond ni aux valeurs universelles du droit encore moins à notre foi islamique qui anobli tous les fils d’Adam. On est tous, intrinsèquement, des nobles et nos personnalités et nos différences ne résident que dans les actes que nous posons.
Cet esclavagisme qu’IRA et combat existe et a existé pendant longtemps depuis l’époque préislamique à nos jours. En Mauritanie, il a été l’œuvre des arabes qui ont razzié les populations noires, premières à habiter l’espace mauritanien actuel. Ce qui me met en porte-à-faux avec les propos inexacts d’un célèbre leader harratine qui, pour des raisons idéologico-politiciennes, s’est permis de classer les harratines dans la catégorie des arabes.
Conséquemment l’IRA mérite un soutien intellectuel, militant, financier et diplomatique pour arriver à bout de l’hégémonie arabe en Mauritanie.
Hebdomadaire- Mauritanoix : quelle analyse faites vous le dialogue initié par Mr le président Mohamed Ould Abdel Aziz ?
Mr Ngaide Adama : C’est un autre miroir aux alouettes exactement à l’image de la démocratie. C’est une tromperie. Ce dialogue est unilatéral donc il n’a aucun sens dès l’instant qu’il est défini et conçu par le pouvoir. C’est un autre complot pour distraire les mauritaniens.
Je pense que si un dialogue national n’intègre pas les questions nationales, il devient un dialogue insensé. Insensé d’y participer. Insensé de l’initier. D’abord parce que on aura rien résolu parce que le contenu est déjà défini et on ne fait que le réchauffer. Et c’est le meilleur moyen de différer les problématiques, ensuite il ne sert qu’à maintenir un pouvoir qui veut se perpétuer. Je suis de ceux qui pensent que la nature de l’état actuel doit être au CENTRE du dialogue et doit être inscrite dans la plateforme du dialogue.
La vérité est que l’'état est en zone de turbulence suite aux politiques racistes, hasardeuses et désastreuses via une dictature habillée en démocratie. Subséquemment, il y’a un impératif pour le régime de regarder dans le rétroviseur pour comprendre l’ampleur des dangers qui guettent la Mauritanie et engager un dialogue chirurgical et non pas un dialogue bricolé.
Je ne reviens pas outre mesure sur les bêtises commises par les régimes successifs mais il est bon d’attirer l’attention des politiques sur les desseins non avoués du régime qui, par le dialogue, pérennise sa politique de banalisation des injustices politique, économique, culturel, social qui fondent son fonctionnement. Un dialogue qui ne fait pas de la question de la cohabitation une priorité n’en est pas UN. La question noire est paradoxalement banalisée et il est fâcheux de constater, que bon nombre de partis dits de l’opposition, ne sont même pas favorables à faire de la question noire ou de la cohabitation une priorité lui substituant l’élection ou le gouvernement élargi comme fondamentaux à la résolution des contentieux.

En outre, la constitution, dans sa forme actuelle, est discriminatoire et ne donne aucune importance à la question nationale, à la problématique qui en découle et finalement à la réalisation d’une Mauritanie africaine et arabe. A notre humble avis, la balle est dans le camp de l’opposition qui doit rester attachée aux fondamentaux et qui doit tenir compte de l’impératif majeur d’assurer et de rechercher, à tout prix, une paix sociale durable pour éviter à la Mauritanie l’irréparable.

Nous sommes en crise parce que la banalisation des questions de fond est devenue une pratique politique qui bloque le pays. Alors si l’opposition démocratique se veut cohérente, elle doit absolument refuser ce dialogue unilatéral qui devrait être précédé par un diagnostic exhaustif des problématiques nationales qui méritent d’etre remises en scelle.

Hebdomadaire- Mauritanoix : parlons de la diaspora Boghéenne ou de la diaspora d’une manière Générale est-elle vraiment utile ?

Mr Ngaide Adama : Cette question est très pertinente. La diaspora mauritanienne existe. Elle fonctionne à sa manière et presque à l’image de ce qui se passe ici, malgré les avantages comparatifs en termes d’institutions, de libertés d’action, de réflexion et de regroupement. Je n’ai fait aucune étude objective pour comprendre l’impact politique, économique, culturel de la diaspora.  Il existe plusieurs associations, des partis politiques, des organisations humanitaires mais leur existence, à mon avis, n’est pas un facteur objectif suffisant qui expliquerait une influence sur le terrain. En tout cas je ne vois pas un impact tangible.

Je crois savoir cas-même que la diaspora, a l’image du pays, reste limité dans son influence contrairement à d’autres diasporas. Aussi bien sur le plan politique, économique ou social. Objectivement je pense que le premier facteur limitant c’est la manière de travailler qui n’est pas forcement a bonne. Trop d’amateurisme et de gestion informelle. On fait les choses comme si on n’y croyait pas. Le prestige, les calculs et les honneurs semblent remporter par rapport aux questions liées aux principes, aux valeurs de démocratie, aux valeurs de la rigueur, aux valeurs liées a l’esprit du résultat et de la durabilité des actions.

La diaspora, bon gré, mal gré est trop surestimée. Dans la diaspora, on n’a pas des extra-terrestres. Il n’y a que des hommes et des femmes semblables à ceux restés au pays. Ces hommes et ses femmes ont leurs propres problèmes, leurs limites et leurs carences.
La diaspora est aussi hétérogène politiquement, socialement et autres.

Que les mauritaniens soient avertis, la diaspora vit ses contradictions qui impactent nécessairement sur notre efficacité en tant que mauritaniens. On a dans la diaspora des collaborateurs du pouvoir, des opposants, des militants des droits de l’Homme, d’autres qui ne sont rien du tout et d’autres qui s’occupent pleinement de leurs carrières professionnelles et qui se soucient peu ou prou de la Mauritanie……………On a dans la diaspora des féodaux, des esclavagistes forcenés, bref un cocktail Molotov digne de la Mauritanie. La diaspora vit avec ses factions, ses tendances les unes plus renversantes que les autres (les castes, les régions, la race etc………………Mais je reste convaincu que la diaspora peut jouer pleinement son rôle mais jusque-là elle n’a jamais pu influencer la situation socio-politique à cause justement de nos carences mais aussi de la nature de l’Etat. A mon corps défendant, je pense que la diaspora n’est capable pas encore capable de jouer un rôle tellement que ses membres sont obsédés par les questions biologiques que les questions existentielles.

Quant à la diaspora Boghéenne, elle est dans cette même logique. Des choses se trament avec beaucoup de pesanteurs. J’aurais bien aimé que l’initiative des kaediens fasse tache d’huile à Boghé, c’est-à-dire essayer de construire un cadre large de la Diaspora Boghéenne où les bogheens pourraient s’émanciper et transgresser les carcans politiques en attaquent les problèmes de façon directe. Là nous avons créé, il y’a deux ans, la FEDICOBE (Fédération de la Diaspora de la Commune de Boghé) qui a du mal à décoller à cause de pesanteurs de tous ordres (organisationnels, humain, financier.). Il est normal de bouger et surtout de fédérer autant que possible mais dans une société il y’a toujours des gens qui ne trouvent pas toujours leurs intérêts ou qui ne reconnaissent pas toujours dans ce que les autres font. Et comme je l’ai dit plus haut la diaspora Boghéenne n’est pas homogène. Elle est foncièrement hétéroclite dans tous les sens et il faut faire avec.

Je suis de ceux qui pensent que les bogheens doivent travailler ensemble et coopérer avec les pouvoirs locaux décentralisés mais dans une formule de partenariat d’intérêt public et non pas dans une dynamique au service d’agendas politiques, familiaux et/ou de classes sociales supposées.

Nous devons travailler pour éviter, d’une part de reproduire les erreurs volontaires ou involontaires commises par nos ainés et éviter de jouer le jeu des clans et d’autres factions de toute sortes. Vous me direz que c’est impossible ! Non ce n’est pas impossible mais c’est difficile du fait que dans tout groupe humain, il y’a toujours des gens qui jouent leur propre partition pour des raisons historiques, sociales, éducatives et politiques. Mais à mon avis pour départager et gérer ces contingences il faut des cadres règlementaires de travail que tous ceux et celles qui acceptent de travailler ensemble se doivent de respecter. Et c’est justement là où les choses deviennent gérables parce que les cadres auront prévu les excès, les détournements d’objectifs et les sanctions prévues.

Le défi est au niveau des aspects organisationnels et c’est là où les occidentaux nous dament le pion ! L’africain, lui, et le mauritanien (Boghe
ens inclus), sont réfractaires au bilan, on abhorre que les autres nous demande des comptes. Le débat encore moins la contradiction n’est pas les bienvenus dans nos organisations.

Je crois que la solidarité commence par relever le défi de l’organisation et de l’excellence en se projetant sur la durée et dans l’intérêt strict de la ville de Boghé. Exemples : Donner la main aux municipalités dans toutes les activités d’utilité publique (Sante, Ecoles, plaine de Boghé) et exiger des municipalités de nous tendre la main si la diaspora Boghéenne initiait un projet (Facilités douanières, administratives, diplomatiques, garantie écrite et techniques de ne pas bloquer les projets de la diaspora accuse à tort d’être souvent rebelle……). Donc je suis partisan d’un document-cadre de coopération entre la diaspora et la ville de Boghé, coopération qui se priverait de toute recherche de dividende politique et/ou de blocage.
Hebdomadaire- Mauritanoix : Votre dernier mot ?

Mr Ngaide Adama : J’invite à méditer la parole de Mohammed Rassouloulah Sala Lahou Aleihi Wa Sallam : « Les Hommes sont égaux comme le sont les dents d’un peigne droit. »

Propos recueillis  par Mohamedou Abou Diop dit HBodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix).
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